Les jeunes posent les fondations de leur épargne. Les moins jeunes anticipent leur fin de carrière. La vie n’est pas un long fleuve tranquille et vos objectifs financiers évolueront en conséquence. Mais pas de panique, chaque situation trouvera le placement et la stratégie qui lui convient. Voyons comment bien investir en fonction de son âge !
Quel est le meilleur moment pour commencer à épargner ?
La réponse est simple : dès que possible. Les parents ouvrent souvent un livret A à la naissance de leur enfant. Mais l’ouverture d’une assurance vie serait bien plus judicieuse. En effet, l’enfant prend ainsi « date fiscale » dès son plus jeune âge et bénéficiera des avantages fiscaux de l’assurance vie dès sa majorité. De plus, plusieurs avantages sont liés à cette stratégie. Tout d’abord, l’assurance vie pourra être ouverte avec des fonds dynamiques, car l’enfant a du temps devant lui pour bénéficier des performances des unités de compte en action. Ensuite, il est probable que, même si le contrat est souscrit avec une somme minimum (à partir de 50 €), de l’argent sera versé sur ce dernier via les dons de la famille, voire les versements réguliers des parents. Enfin, en cas d’accident de la vie, l’enfant bénéficie d’un « réceptacle » pour percevoir un héritage si il y a lieu.
Une fois la majorité acquise
En entrant dans la vie professionnelle, les 18 – 40 ans, sont susceptibles de créer de l’épargne. Aussi, faut il encore faire les bons choix, et se faire accompagner, encore une fois, le plus tôt possible, pour mettre en place la bonne stratégie. Dans un futur proche se poseront les questions de l’accession à la propriété, de la naissance, puis, dans un second temps, il faudra prévoir le coût des études des enfants, et un complément de revenus pour la retraite lointaine, afin de s’assurer un train de vie correcte après sa carrière professionnelle. Une fois encore, si ce n’est pas déjà en place, l’assurance vie se pose comme une base de la stratégie patrimoniale. Mais la souscription d’un produit retraite tel que le PERP par exemple permettra de commencer tranquillement à préparer sa retraite tout en défiscalisant. Le PEA sera également une piste à étudier.
Quarantenaires, vous n’avez que l’embarras du choix et les rendements boursiers vous tendent les bras !
En effet, à quarante ans s’ouvre à vous un champ des possibles très large en terme de placements. Malgré tout, prenez le temps d’étudier chacun d’entre eux car, d’un placement à l’autre les risques diffèrent…et les niveaux de rendement aussi. Il semble que pour l’heure, les placements en actions s’avèrent les plus rémunérateurs. Certes plus volatils, ils profitent des faibles taux d’intérêt actuels pour offrir des rendements intéressants. Cependant, il faut garder en tête que c’est le temps qui fera la performance : patientez et conservez-les tant que vous pouvez. Cela vous permettra d’effacer les fluctuations boursières, voire les effets des crises à court terme. L’optimisme se présentera comme votre meilleur allié malgré la grisaille dont peut parfois pâtir la Bourse. Il vous évitera de revendre vos actions au plus bas et de manquer une embellie boursière.
Profitez de la variété des placements à votre disposition pour vous aventurer sur plusieurs secteurs économiques, zones géographiques et classes d’actifs (actions de grandes entreprises, de PME non cotées, etc.). Qu’il s’agisse d’actions en direct, d’immobilier, de SICAV et fonds communs de placement ou encore de fonds investis en actions, la diversité de placements sera la clé.
Afin de jouir rapidement d’un portefeuille diversifié, mettez l’accent sur l’achat de parts de SICAV et de FCP composés de plusieurs lignes de titres. Dans cette optique, optez pour la simplicité de l’assurance vie ou du compte-titres. Certes, le compte titres a fait l’objet d’un allègement fiscal important depuis le prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 12,8% sur les dividendes, intérêts et plus-values. Cependant, les taxes viennent toujours grever toute opération d’arbitrage. Vous recherchez une gestion active de votre argent en évitant tout frottement fiscal ? Alors pensez aux enveloppes fiscales. Grâce à elles, vous capitaliserez vos gains en franchise d’impôt sur le revenu. Parmi le Plan d’Epargne Entreprise, le Plan d’Epargne en Actions ou encore le très populaire contrat d’assurance-vie, vous devriez trouver votre bonheur.
Votre employeur vous propose de souscrire un Plan Epargne Entreprise ? N’hésitez pas, vous y trouverez une façon indolore d’épargner simplement par le versement de votre participation voire de vos primes d’intéressement. D’autre part, bien qu’il n’y ait aucune obligation, des abondements pourront venir compléter les versements que vous effectuerez. Ces derniers ont trois atouts :
- Ils bénéficient d’une exonération d’impôts au moment du retrait après 5 ans.
- Ils peuvent se monter au triple des versements effectués.
- Les frais de gestion sont pris en charge par l’employeur.
En revanche, à moins d’entrer dans une des neuf situations légalement prévues, l’épargne devra rester bloquée pour une durée d’au moins 5 ans sans pouvoir la récupérer.
Une autre possibilité peut se présenter au travers du PEA qui vous permettra aussi de surfer sur la vigueur boursière. A l’inverse de l’interdiction faite dans le cadre du PEE, le PEA permet la récupération de son épargne avant échéance. Cependant, sachez que l’exonération d’impôt acquise sera contestée et que les gains réalisés depuis l’ouverture du plan feront l‘objet d’une taxation en cas de retrait avant 5 ans. Petit avertissement : le PEA n’est destiné qu’aux actions européennes et aux fonds principalement investis en actions. A l’inverse, dans le cadre d’un PEE ou d’un contrat d’assurance-vie, vous bénéficierez d’un plus large panel de fonds proposés. Enfin, les frais du PEA sont généralement plus élevés que ceux appliqués aux fonds d’épargne salariale.
A cinquante ans vient l’âge d’anticiper la retraite.
La retraite rime souvent avec diminution de revenus. Cependant, la constitution d’un capital pourra pallier à cette situation en vous offrant un complément de revenus. En outre, il faut savoir que passé les cinquante ans, le poids de la fiscalité se révèle plus prégnant. Pour en limiter l’effet, n’hésitez pas à souscrire un Plan d’Epargne COllectif pour la retraite (PERCO) si votre employeur vous en donne la possibilité. Le point fort de ce produit ? S’il présente des avantages identiques au PEE, il permet en revanche une défiscalisation de la sortie en capital. En effet, les gains réalisés sur ce plan ne seront soumis qu’à un taux de 17,2% au titre des prélèvements sociaux. Enfin, votre employeur peut verser des abondements tant sur le PEE que sur le PERCO. Dans cette hypothèse, une bonne stratégie sera de répartir ces versements entre le PEE et le PERCO. De cette manière, vous maximiserez l’abondement sur chacun des deux supports.
Des solutions peuvent aussi être mises en place pour préparer la retraite et alléger l’imposition. Ainsi, l’ouverture d’un Plan d’Epargne Retraite Populaire (PERP) ou la souscription d’un contrat Madelin à destination des indépendants présentent certains avantages. En effet, par la déduction des versements, vous diminuerez significativement l’importance de votre imposition. Cependant, la mise en place d’une telle stratégie ne s’avère pertinente qu’à deux conditions :
- Vous atteignez au moins la tranche marginale à 14% du barème de l’impôt.
- Vous êtes certain de baisser d’une tranche arrivé à la retraite.
A défaut, il s’agirait d’une opération à somme nulle puisque rente et pensions de retraite sont soumises à l’impôt dans les mêmes conditions. D’autre part, tant le PERP que les contrats Madelin, il s’agit de produits tunnels. Cela signifie qu’une fois ouverts, il n’y a pas de retour possible. Vous ne pourrez ni les fermer, ni récupérer votre épargne avant l’échéance prévue. Ceci exception faite de cas exceptionnels comme le décès du conjoint par exemple. D’autre part, vous ne disposez d’aucun choix quant au mode de sortie. Ces produits ne se dénouent qu’en rente viagère. Malgré tout, une sortie partielle en capital reste envisageable dans le cadre d’un PERP seulement à hauteur de 20% de l’épargne accumulée. Toutefois, la Loi PACTE devrait prochainement permettre de sortir en capital au moment de la liquidation des droits à la retraite sur ces supports. A noter qu’ils sont transférable les uns vers les autres.
Vous pouvez aussi envisager l’immobilier locatif comme un bon moyen de vous assurer une récurrence dans l’obtention de revenus futurs. Cette stratégie présente deux intérêts :
- La possibilité de financer votre acquisition à crédit
- Choisir parmi un large éventail de formules qui va de l’achat dans le neuf, avec une réduction possible grâce au dispositif Pinel, en passant par la location meublée et sa fiscalité neutralisée.
Autre point positif. La location meublée permet l’amortissement des frais d’acquisition, dont les frais de notaires, et la constatation immédiate d’un déficit. En outre, la neutralisation de vos revenus imposables sera possible grâce à l’amortissement.
60 ans ou plus ? On sécurise l’épargne et on pense transmission !
Un retournement des marchés pourrait avoir des conséquences néfastes sur votre épargne. Alors pour la préserver d’une telle situation, pensez à la réorienter. Pour mener à bien cet objectif, deux types de supports se montrent pertinents :
- Les fonds en alternative aux fonds en euros ou en immobilier dans le cadre d’une assurance-vie
- Les fonds investis en titres à court terme dans le cadre de l’épargne salariale
Vous aviez opté pour un PERP multisupport ou un PERCO ? Dans ce cas, il faudra envisager avec votre conseiller une sécurisation des supports détenus.
Parvenu à l’âge de la retraite, le maintien de son niveau de vie et la compensation d’une baisse de revenus s’élèvent en objectifs prioritaires. Dans le cadre d’un PERP ou d’un contrat Madelin, vous devrez liquider votre rente en une fois. En revanche, rien ne vous contraint à le faire au moment du départ à la retraite. Vous pouvez ajourner cette opération de quelques années pour en augmenter le montant. A l’inverse, dans le cadre d’un PEE ou d’un contrat d’assurance-vie, possibilité vous est faite d’opérer des retraits partiels répartis dans le temps en fonction de vos besoins. Sachant que l’assurance-vie permet une programmation des retraits. De cette manière, vous vous garantissez une récurrence de vos revenus tout en préservant votre capital. Sachez qu’il existe des assurances vie aux revenus garantis à vie.
Je souhaite en savoir plus sur la solution face à la baisse des retraites avec le contrat Oddo Fipavie Exertises et disposer d’un revenu à vie avec un taux garanti compris entre 4% et 5 % en fonction de l’âge auquel je déclenche mes revenus ( entre 60 et 67 ans ).
Les prélèvements non effectués en retraits de votre vivant seront versés aux bénéficiaires de votre contrat, hors succession, avec une fiscalité avantageuse. En effet, si vous avez alimenté votre contrat avant vos 70 ans, ces deniers se verront exempts de taxe jusqu’à un plafond de 152 500 euros.
A tout âge, la prudence reste de mise.
Pour débuter, attachez-vous à conserver une épargne à disponibilité immédiate sur un livret réglementé comme le Livret A, le Livret de Développement durable et Solidaire (LDDS) ou encore le Livret d’Epargne Populaire (LEP). Si leurs intérêts sont faibles, 0,75% pour le Livret A et le LDDS et 1,25% pour le LEP, ils bénéficient d’une exonération de tout prélèvement fiscal. C’est-à-dire pas d’impôt sur le revenu, pas de prélèvements sociaux. En outre, ni frais ni risques de perte ne sont à craindre. Enfin, l’épargne ainsi constituée est récupérable à tout moment quelle qu’en soit la raison.
Pour l’assurance-vie, il n’y a pas d’âge !
L’assurance-vie se distingue par sa souplesse. En effet, des retraits sont réalisables à tout moment sans que ceux-ci n’impliquent la clôture du contrat. Cependant, une imposition plus lourde pèsera sur les retraits opérés avant 8 ans. Cependant, l’imposition ne portera pas sur l’ensemble des sommes retirées. En effet, seule la part des produits contenus dans le retrait, à savoir les intérêts et plus-values, seront soumis à cette imposition. Enfin, le taux de 12,8% au titre du PFU s’applique dans les mêmes conditions que les produits perçus hors assurance-vie sur les produits concernant des versements opérés depuis le 27 septembre 2017. Au-delà de 8 ans, les gains contenus dans un rachat échappent à l’impôt à hauteur de 4 600 euros par an (9 200 euros pour un couple) et sont soumis pour le surplus à une taxation réduite de 7,5 %.
Chez Centaure Investissements, nos conseillers sont des experts généralistes intervenant sur tous les domaines patrimoniaux :
- Immobilier
- Produits financiers et assurance vie
- Optimisation fiscale
- Retraite
- Succession
- Prêts
- Assurances
La relation de confiance qui se tisse avec le client nécessite également des capacités relationnelles très développées. La pédagogie est également une compétence précieuse pour proposer un conseil pertinent, clair ne portant pas à confusion pour l’investisseur particulier.
Toutefois le conseiller n’est pas omniscient. Il ne se substitue pas aux autres experts (notaires, avocats, experts-comptables ou sociétés de gestion). En réalité, il va coordonner les conseils et l’action, occasionnellement, lorsque l’intervention d’un spécialiste est nécessaire pour son client, à l’image d’un chef d’orchestre patrimonial. Par exemple, Centaure Investissements travaille en partenariat avec plusieurs cabinets d’avocats et d’expertises comptables pour accompagner au mieux ses clients en co-construction de la stratégie patrimoniale.
En bref
- Le rôle du conseiller en gestion de patrimoine est d’être le chef d’orchestre de vos finances, et d’une façon générale, de votre patrimoine dans son ensemble, pour vous permettre de concrétiser vos projets et de régler des problématiques patrimoniales.
- Il vous conseille et met en œuvre des stratégies pour y parvenir.
- Son indépendance vous garantit un conseil impartial, personnalisé et orienté vers votre réussite, sans conflit d’intérêt quant aux solutions proposées.
- Pour mieux vous conseiller, il va s’entourer d’autres experts qui vont vous apporter leurs connaissances et ainsi vous donner toutes les clés pour faire fructifier votre patrimoine.
- Enfin, il s’adresse à tout un chacun. Nul besoin d’être fortuné pour prévoir sa future retraite, assurer sa maison, ou encore placer ses économies.