3 bonnes raisons de garder son assurance-vie malgré une baisse des rendements
La baisse des rendements de certains contrats d’assurance-vie ne signifie pas nécessairement que le contrat est mauvais ni que le temps soit venu de s’en séparer. Or, nombreux sont les épargnants français qui viennent à envisager cette alternative. Une assurance-vie en phase descendante mérite tout de même d’être conservée et nous allons vous expliquer pour quelles raisons.
1 – Un placement sécurisé à long terme
La sécurité s’élève comme un des grands points forts de l’assurance-vie. Les fonds en euros illustrent notamment cette qualité pour la raison suivante : le capital souscrit bénéficie d’une obligation de garantie de la part des assureurs. Dés lors, même si la rentabilité brute annuelle est susceptible de subir des variations, la valorisation régulière du capital de l’épargnant ainsi que la certitude de récupérer l’intégralité de celui-ci lui sont acquis. Mais les fonds en euros voient leurs rendements moyens baisser chaque année (environ 1,55 % en 2017, avant prélèvements sociaux à 17,2 % soit environ 1,30 % net (Source les Echos)) et sont passés sous le taux d’inflation (2,2 % en octobre 2018 (Source France-inflation.com)). En clair, on perd de l’argent avec les fonds en euros, d’autant plus si on ajoute à cela les frais de gestion et la fiscalité lors des rachats.
Pourquoi les rendements des fonds en euros baissent-ils ?
La raison est simple. Ils sont victimes des taux obligataires historiquement bas. Quel est le lien ? Environ 80 % de l’épargne est investie dans les titres d’emprunt obligataires, et leur niveau impact directement celui des rendements des fonds en euros. Heureusement, les épargnants bénéficient encore aujourd’hui de rendements provenant d’obligation achetées dans le passé, à des taux légèrement plus élevés qu’aujourd’hui. Quoi qu’il en soit, Les rendements des fonds en euros vont continuer à chuter, les assureurs n’en veulent plus. Il est probable qu’ils disparaissent à moyen terme.
Du côté des unités de compte
La succession de fluctuations fait partie intégrante du marché de l’assurance-vie. Malgré tout, si l’on se projette à long terme, on peut compter obtenir de la rentabilité. Et puis, si l’on s’attache uniquement à la rentabilité, il faut bien voir que les contrats d’assurance-vie en fonds en euros comme unités de compte, surpassent les livrets A, les CSL et autres LDD dans la durée. En effet, avec 1,30 % net de prélèvements sociaux pour un fonds en euros moyen et des rendements pouvant atteindre deux chiffres pour certaines unités de compte, contre 0,75% voire 1% pour les produits d’épargne traditionnels, les contrats d’assurance-vie se placent largement en tête du peloton des supports d’épargne.
En outre, sur le plan de la fiscalité, la détention supérieure à 8 ans d’un contrat d’assurance-vie lui permet de n’être soumis qu’aux prélèvements sociaux, en cas de rachat, et en fonction du montant racheté, grâce aux abattements proposés par cette magnifique enveloppe fiscale (uniquement pour les unités de compte car les intérêts des fonds en euros sont soumis aux prélèvements sociaux chaque année). Il s’agit donc d’un excellent outil dans une stratégie d’épargne, d’acquisition de revenus complémentaires pour la retraite ou en vue du financement d’un projet futur.
2 – La perspective d’une rentabilité élevée dans la durée
Le choix de souscrire un contrat d’assurance-vie en fonds en euros est essentiellement porté par la garantie du capital. Cependant, les unités de compte offrent des rendements qui méritent d’y porter attention. Dans cette configuration, les sommes sont investies sur différents types de marchés (monétaires, obligataires, immobiliers, actions …). Il en existe plusieurs milliers aux niveaux de risques divers et variés. Ces niveaux de risques sont systématiquement évalués de 1 à 7. De plus, aujourd’hui, l’ensemble des fonds détenus dans l’assurance vie doit faire l’objet de l’évaluation du niveau de risque du portefeuille (de 1 à 7 également), qui doit être lui même en adéquation avec le profil du client (1 à 7 également). A partir de là, charge au conseiller de l’épargnant de faire prospérer l’investissement sur le long terme. Cela peut constituer une prise de risque. Mais la récompense est généralement à la hauteur puisque les niveaux de rentabilité pointent régulièrement au-delà des 40 % sur 5 ans (Ex. : Oddo BHF Avenir Europe, SEXTANT GRAND LARGE A, LAZARD SMALL CAPS France A, ODDO BHF IMMOBILIER CREUR, etc …). Niveaux qui peuvent même atteindre parfois les 10% brut annuel. Mais comme nous le savons, Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Aussi, une règle fondamentale est de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. En effet, une stratégie pertinente consiste dans la répartition du capital placé, à diversifier les classes d’actifs choisies. Un épargnant qui placerait son épargne dans trois contrats différents, mais systématiquement dans une thématique immobilière, pourrait avoir rapidement des déconvenues, à la première baisse des actifs immobiliers, et constaterait sur l’ensemble de ses contrats un mouvement baissier. Pire encore, imaginez vous placer tout votre capital dans une seule action ! Ce serait un véritable coup de poker patrimonial, court-termiste, et extrêmement risqué. Sachant que dans une unité de compte en actions par exemple, on retrouve plusieurs dizaines d’actions choisies et gérées par le gérant du fonds en fonction de l’objectif fixé par celui-ci.
Exemple : M RISQUEZ souhaite investir 50 000 euros sur un support d’épargne mais hésite entre :
- acheter une action Total en pariant sur une remontée des cours du pétrole
- placer sur cinq unités de comptes en action et en immobilier pour diluer le risque d’une forte baisse au moment où il risque d’avoir besoin de son argent.
En supposant qu’il y à 100 actions en moyenne par unité de compte et en faisant le choix des unités de compte, M RISQUEZ place son épargne dans 500 actions différentes gérées par des équipes spécialisées dans chaque thématique choisie (Immobilier, actions monde, obligations convertibles, etc. …)
En diversifiant son allocation, même au sein d’un seul et unique contrat, l’investisseur jouit à la fois de la rentabilité de plusieurs classes d’actifs et de la dilution du facteur risque.
Pour réduire les risques au maximum en fonction de vos objectifs, n’hésitez pas à consulter les conseillers Centaure Investissements pour obtenir une simulation précise des possibilités qui vous sont offertes.
3 – Un atout dans la gestion de sa succession
L’un des éléments clé de l’assurance-vie est la transmission de son capital hors succession. En effet, l’assurance-vie est non seulement un excellent support d’épargne en cas de vie, mais également un moyen unique de transmission en cas de décès. Pourquoi ? On ne parle pas d’héritiers au sens du Code Civil en assurance vie, mais de bénéficiaires. Et en cas de décès du détenteur du contrat d’assurance-vie, qui est l’assuré, ce sont les bénéficiaires désignés au contrat qui se voient attribués le capital détenu au sein de celui-ci sans frais de succession. Ils bénéficient donc d’une exonération de taxes dans la limite de 152 500 euros … par bénéficiaire, pour les versements réalisés avant 70 ans. Faites donc le calcul…
Exemple : M et Mme LEPARGNE, famille recomposée, avec deux enfants communs, Pierre et Jade, et un enfant, Marius, issu d’une union précédente propre à Mme LEPARGNE. Ils vendent leur entreprise et une partie de l’immobilier détenu par le couple. Ils décident de placer cet argent sur deux contrats d’assurance-vie en unités de compte pour bénéficier d’un revenu complémentaire et transmettre ce qu’il restera au moment de leur décès à leurs enfants.
- M LEPARGNE pourra donc transmettre 152 500 euros à PIERRE et 152 500 euros à JADE sans le moindre droit de succession.
- Mme LEPARGNE pourra quant à elle transmettre 152 500 euros à Pierre, 152 500 euros à Jade et 152 500 euros à Marius sans le moindre droit de succession également.
Soit 762 500 euros de liquidités transmis hors succession.
Par ailleurs, rien n’empêche M LEPARGNE, qui a élevé Marius, de lui transmettre la même chose dans un souci d’équité. Cela porterait la somme transmise à 915 000 euros sans droit de succession.
Pour toutes ces raisons, ne vous laissez pas impressionner par les éventuelles fluctuations de la valeur de rachat de votre contrat. Quand on mesure le rendement baissier sur une courte durée (moins de 36 mois) alors qu’on atteint un point bas, il est tout à fait normal d’être préoccupé par la baisse qui n’ai jamais satisfaisante, et peut paraitre importante. Néanmoins, en observant les unités de compte, même les plus dynamiques, il est rare de ne pas obtenir de bon rendements sur la durée (5 ans, 8 ans, 10 ans …). Découvrez ou redécouvrez notre graphique illustrant la psychologie de l’épargnant en cliquant ICI.
La patience est souvent de mise en terme d’épargne et l’assurance-vie a encore de beaux jours devant elle car elle constitue toujours un placement de premier ordre dans son format unique. D’autre part, n’oublions pas que c’est lorsque les marchés sont bas qu’il faut réinvestir pour bénéficier d’un effet de levier plus important lors des rebonds.
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Pour en savoir plus sur la clause bénéficiaire de l’assurance vie, visitez notre article précédent : Coup de projecteur sur la clause bénéficiaire : un outil méconnu, pourtant si efficace !
Chez Centaure Investissements, nos conseillers sont des experts généralistes intervenant sur tous les domaines patrimoniaux :
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La relation de confiance qui se tisse avec le client nécessite également des capacités relationnelles très développées. La pédagogie est également une compétence précieuse pour proposer un conseil pertinent, clair ne portant pas à confusion pour l’investisseur particulier.
Toutefois le conseiller n’est pas omniscient. Il ne se substitue pas aux autres experts (notaires, avocats, experts-comptables ou sociétés de gestion). En réalité, il va coordonner les conseils et l’action, occasionnellement, lorsque l’intervention d’un spécialiste est nécessaire pour son client, à l’image d’un chef d’orchestre patrimonial. Par exemple, Centaure Investissements travaille en partenariat avec plusieurs cabinets d’avocats et d’expertises comptables pour accompagner au mieux ses clients en co-construction de la stratégie patrimoniale.
En bref
- Le rôle du conseiller en gestion de patrimoine est d’être le chef d’orchestre de vos finances, et d’une façon générale, de votre patrimoine dans son ensemble, pour vous permettre de concrétiser vos projets et de régler des problématiques patrimoniales.
- Il vous conseille et met en œuvre des stratégies pour y parvenir.
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- Pour mieux vous conseiller, il va s’entourer d’autres experts qui vont vous apporter leurs connaissances et ainsi vous donner toutes les clés pour faire fructifier votre patrimoine.
- Enfin, il s’adresse à tout un chacun. Nul besoin d’être fortuné pour prévoir sa future retraite, assurer sa maison, ou encore placer ses économies.