Quand nos émotions gouvernent nos décisions d’investissement
Nous connaissons tous le dicton : la peur est mauvaise conseillère. Cela se vérifie évidemment à l’endroit de l’investisseur. Ainsi en période de grande volatilité boursière, les nerfs de l’épargnant peuvent être mis à rude épreuve. Notre cerveau humain est le fruit d’une lente sédimentation à travers les âges.
La plupart du temps, nous savons traiter énormément d’informations qui nous sont utiles dans notre quotidien afin de prendre les meilleures décisions. Ainsi, choisir telle ou telle marque de savon ou prendre le trajet le plus court en voiture pour aller au cinéma, nous est familier. Le cortex frontal nous aide, jour après jour, à prendre les bonnes décisions du quotidien.
Centaure Investissements vous explique pourquoi nos émotions gouvernent nos décisions d’investissement
Quand nos émotions gouvernent nos décisions d’investissement
Les principes qui gouvernent nos décisions
Nous l’avons abordé en prolégomènes : notre cerveau réflexif nous est utile depuis le temps des cavernes pour nous indiquer les décisions à prendre en situation de danger. Comme de prendre la sage décision de fuir devant un grand fauve affamé par exemple. En matière de décisions financières, notre cerveau réflexif peut nous amener à des résultats opposés de ceux que l’on souhaitait au départ. C’est notamment vrai lorsque l’on considère le principe de l’ancrage.
L’ancrage, quand nos émotions gouvernent nos décisions d’investissement
Qu’est-ce que l’ancrage ? C’est la tendance à rester figer sur une idée de départ qui nous conduira à adopter un comportement stable face à un investissement. Ceci, malgré des changements qui adviendront inéluctablement. La force de ce point d’ancrage psychologique exerce une influence puissante sur nos décisions et notre à priori.
Nous le savons, dans la vraie vie, les marchés ne progressent pas de manière constante. Ainsi la plupart des investisseurs, au bout d’un certain nombre d’années, sont tentés de s’ancrer à un nouveau point haut. Il en résulte en cas de baisse aussi soudaine qu’imprévisible qu’un sentiment de frustration s’empare de l’investisseur en bourse.
Rester focus sur sa stratégie à long terme est donc vital et ne pas se laisser polluer l’esprit par les retournements sporadiques et inhérents aux marchés financiers demeure essentiel. En résumé, il ne faut pas se laisser aller au spleen lorsque les vents de la volatilité ressurgissent sur le court terme.
L’aversion au risque est consubstantiel à notre condition humaine
Personne n’aime perdre. De fait, la douleur de perdre est bien plus intense que la joie de surperformer un marché. « L’effet de disposition » entraine souvent l’investisseur à se séparer d’investissements rentables. Ou pire, de rester arc-bouté sur des valeurs dont il faudrait se défaire dans l’attente de jours meilleurs. Depuis les crises des valeurs technologiques de 2000 et la crise financière de 2008, nombre d’investisseurs ont soldé d’énormes positions pour éviter ce sentiment de perte.
Cette fausse sensation de sécurité a entrainé un abondement de dizaines de milliards de liquidités sur les marchés. Les investisseurs, en adoptant cette réaction de panique, ont opté, la plupart du temps, pour des SICAV monétaires qui n’ont cessé de voir leurs rendements décroitre sur les 20 dernières années. Ceci cumulé à l’inflation, les investisseurs ont de facto perdu de l’argent.
Ainsi apprenons à nous méfier de nos émotions ou de nos intuitions lorsqu’on investit sur les marchés actions. Gardons à l’esprit notre stratégie long terme, qui est la seule source de gain sur la durée !
Quand nos émotions gouvernent nos décisions d’investissement
Chez Centaure Investissements, nos conseillers sont des experts généralistes intervenant sur tous les domaines patrimoniaux :
- Immobilier
- Produits financiers et assurance-vie
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- Retraite
- Succession
- Prêts
- Assurances
La relation de confiance qui se tisse avec le client nécessite également des capacités relationnelles très développées. La pédagogie est également une compétence précieuse pour proposer un conseil pertinent, clair ne portant pas à confusion pour l’investisseur particulier.
Toutefois le conseiller n’est pas omniscient. Il ne se substitue pas aux autres experts (notaires, avocats, experts-comptables ou sociétés de gestion). En réalité, il va coordonner les conseils et l’action, occasionnellement, lorsque l’intervention d’un spécialiste est nécessaire pour son client, à l’image d’un chef d’orchestre patrimonial. Par exemple, Centaure Investissements travaille en partenariat avec plusieurs cabinets d’avocats et d’expertises comptables pour accompagner au mieux ses clients en co-construction de la stratégie patrimoniale.
En bref
- Le rôle du conseiller en gestion de patrimoine est d’être le chef d’orchestre de vos finances, et d’une façon générale, de votre patrimoine dans son ensemble, pour vous permettre de concrétiser vos projets et de régler des problématiques patrimoniales.
- Il vous conseille et met en œuvre des stratégies pour y parvenir.
- Son indépendance vous garantit un conseil impartial, personnalisé et orienté vers votre réussite, sans conflit d’intérêt quant aux solutions proposées.
- Pour mieux vous conseiller, il va s’entourer d’autres experts qui vont vous apporter leurs connaissances et ainsi vous donner toutes les clés pour faire fructifier votre patrimoine.
- Enfin, il s’adresse à tout un chacun. Nul besoin d’être fortuné pour prévoir sa future retraite, assurer sa maison, ou encore placer ses économies.