Vous vous sentez un peu perdu entre la réforme des retraites, la fusion de l’AGIRC et de l’ARRCO ? Et que dire de la hausse des cotisations retraite ? Il est vrai que les régimes de retraite ont connu un certain nombre d’évolutions qui peuvent parfois donner quelques maux de têtes. Mais sachez que ce n’est pas terminé puisque l’année 2019 semble aussi apporter dans sa hotte quelques petits changements. Nous allons donc vous aider à les aborder en toute sérénité.
Futur retraité et bénéficiaire de l’AGIRC ou de l’ARRCO : la bonne ou la moins bonne nouvelle ?
Commençons par la moins bonne nouvelle. Vous êtes né après le 1erjanvier 1957 ? Vous planifiez votre départ en retraite pour l’année qui vient ? Vous bénéficiez d’une retraite complémentaire des caisses AGIRC ou ARRCO ? Alors sachez que vous risquez de voir le montant de votre pension provisoirement réduit. En effet, durant 3 ans, les retraites complémentaires devront subir un malus de 10%. Et le fait de partir à taux plein ou non restera indifférent.
Maintenant, passons à la bonne nouvelle. Il est possible de vous soustraire à ce malus dans deux situations. La première solution consiste à partir en retraite avant le 1erjanvier 2019, taux plein ou non. La seconde, à l’inverse, vous demandera un peu de patience en retardant votre départ d’un an ou deux. Dans ce cas, non seulement vous éviterez le malus de 10% mais bénéficierez même d’un bonus temporaire.
Les cadres doivent-ils s’inquiéter pour leur retraite ?
Le 1erjanvier 2019 marquera la fusion des caisses de l’AGIRC et de l’ARRCO pour donner naissance à un régime unique qui répondra au doux nom d’« AGIR – ARRCO ». Il s’appliquera à l’ensemble des salariés cadres ainsi que non-cadres.
Dés lors, que vous soyez cadre ou non-cadre, deux tranches vont s’appliquer pour vos cotisations sur la base de votre salaire brut.
- 1èretranche : jusqu’à 39 732 euros, le taux sera de 7,87%
- 2èmetranche : de 39 732 euros à 317 856 euros, le taux sera de 21,59%
Quelles conséquences ?
Tout d’abord, cela impliquera une identité de régime de retraite complémentaire en termes de cotisations et de droits pour tous les salariés concernés. Et ce, sans distinction de statut.
Ensuite, il est à prévoir une « légère » augmentation des cotisations pour l’ensemble des salariés concernés ainsi qu’une diminution de l’impact de la baisse des cotisations salariales de 2018.
En 2019, la famille de l’épargne retraite s’agrandit !
Ce n’est pas un secret. On n’attend pas la fin de sa carrière pour constituer sa retraite. Alors si vous cotisez déjà à titre obligatoire sur vos salaires ou revenus, c’est bien. Mais disposer d’une retraite supplémentaire, c’est mieux.
D’autant qu’en 2019, de nouveaux produits d’épargne retraite font leur entrée. Il s’agira principalement du PER ou du PERIN. Ils auront en commun de permettre :
- Une transférabilité illimitée entre eux.
- Une sortie anticipée en cas de décès, invalidité, acquisition de résidence principale, etc…
- Une sortie sous forme de capital ou en rente au choix, pour tous vos versements volontaires.
Afin d’apporter de la cohérence avec les règles applicables aux anciens produits comme le PERP, les contrats Madelin ou encore le Préfon, des décrets et ordonnances paraîtront.
Il reste tout de même à rappeler que 2019 correspondra aussi avec la mise en œuvre du prélèvement à la source. Dès lors, il conviendra, selon votre situation, d’étudier l’opportunité de souscrire et ou de verser sur un PERP ou un contrat Madelin en 2018.
Une réforme, 5 dates à retenir
Jusqu’au 25 octobre 2018 se tiendra une consultation publique. Entre mai et décembre 2018 aura lieu une concertation avec les partenaires sociaux. La présentation du projet de loi en Conseil des ministres ainsi que le dépôt au Parlement se dérouleront début 2019. L’été 2019 sera quant à lui le temps des discussions au Parlement pour une entrée en vigueur de la loi en 2025.
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En bref
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