Tic, tac, tic, tac… 2018 va bientôt tirer sa révérence pour laisser place à l’année 2019. Il est donc temps de faire le point si vous ambitionnez toujours de réduire votre imposition. Réduction ou crédit d’impôt, diminution du revenu imposable, il n’est pas encore trop tard ! Alors prenez le temps d’y porter attention. D’autant plus qu’il va falloir compter avec l’influence du prélèvement à la source à partir de 2019.
Prélèvement à la source et revenus exceptionnels en 2018 : deux poids, deux mesures.
Tout d’abord la bonne nouvelle. En effet, grâce au prélèvement à la source les revenus courants perçus durant 2018 ne seront pas soumis à l’impôt.
La moins bonne nouvelle concerne la fiscalité des revenus exceptionnels. En effet, cette catégorie de gains restera soumise à l’impôt. Il s’agit notamment :
- Des primes et bonus (non intégrés dans le contrat de travail).
- Des revenus de capitaux mobiliers (dividendes, intérêts, etc.).
- Des plus-values de cession de valeurs mobilières.
- Des rachats sur contrat d’assurance-vie.
- Des gains de stock-options, d’attribution d’actions gratuites ou de BSA (bons de souscription d’actions).
Malgré tout, ne déchantez pas trop vite si vous vous trouvez dans ce dernier cas de figure. Vous pouvez envisager de neutraliser l’imposition des revenus exceptionnels au moyen de réductions ou crédits d’impôt, voire de déductions fiscales.
Enfin, sachez que, à condition de vous maintenir dans les limites habituelles du plafonnement des niches fiscales, vous bénéficierez toujours de vos crédits d’impôts. En outre, sous réserve de rester inférieures au montant de votre impôt calculé au barème progressif, vous pourrez profiter de vos réductions d’impôt. Ces dernières dispositions s’appliquent même si vous ne disposez que de revenus courants.
Pourquoi patienter avant d’investir dans des PME, des FIP ou des FCPI ?
Le saviez-vous ? Depuis 2018, par la souscription de parts de PME, de FIP ou de FCPI vous pouvez réduire votre impôt à hauteur de 25% du montant investi. Cela représente tout de même une augmentation de 7 points de plus versus les 18% des années précédentes.
Cette augmentation porte sur les versements effectués à partir d’une date déterminée par décret. Mais c’est là que le bât blesse puisque ledit texte n’a pas encore fait l’objet de publication. Néanmoins, ça ne saurait tarder.
Voilà pourquoi, avant de finaliser votre investissement, il convient de patienter jusqu’à la publication de ce décret. De cette manière, vous vous assurerez de bénéficier de la réduction d’impôt de 25% en 2018.
Verser ou ne pas verser sur un PERP en 2018 ? Telle est la question.
Vous détenez un Plan d’Epargne Retraite Populaire ? Vous vous interrogez sur la pertinence d’un versement de prime sur ce contrat avant la fin de l’année ? La question semble difficile à trancher.
En raison de l’année « blanche », la neutralisation de revenus courants qui ne seront pas fiscalisés n’apparait pas nécessaire. Cependant, si vous avez réalisé un versement en 2017 mais que vous n’en faites pas en 2018, vous perdrez votre avantage. Pourquoi ? Parce que si le montant des versements de 2018 est inférieur au montant des versements réalisés en 2017 et 2019, alors votre droit à déduction du versement de 2019 ne portera que sur la moyenne des versements de 2018 et 2019. Il est donc important de maintenir le niveau de versement en 2018 sur les mêmes bases qu’en 2017. De plus, n’oublions pas que l’objectif premier du PERP est de capitaliser pour sa retraite.
Un exemple s’impose. Aucun versement sur votre PERP n’est réalisé en 2018. Par contre, en 2019, vous choisissez d’y verser 3000 euros. Alors le montant que vous pourrez déduire en 2019 ne sera que de 1500 euros.
Ainsi, peut-être vaut-il mieux investir sur d’autres formules d’épargne qui pourront bénéficier de réductions d’impôt et ne rien verser sur votre PERP en 2018 et 2019.
Cependant, une alternative efficace existe pour les contribuables en couple. En effet, à titre individuel, vous pourriez choisir de ne rien verser en 2018. Mais votre conjoint ou partenaire PACS, à condition de ne pas avoir eu d’épargne retraite en 2017 et 2018, pourrait très bien opérer ce versement en 2019. De la sorte, il se trouvera hors du champ d’application de la règle de la moyenne.
Jusqu’au 31 décembre, c’est idéal pour :
- Faire des dons
Bénéficiez d’une réduction d’impôt à hauteur de 66% du montant versé lorsque vous effectuez un don aux œuvres, à des associations caritatives ou des partis politiques.
Cette réduction peut même, dans la limite de 537 euros versés, s’élever à 75% pour certains organismes.
Enfin, prenez bien soin de conserver l’attestation de don qui vous sera transmise par l’organisme bénéficiaire.
- Réaliser des investissements immobiliers
Investissez dans l’immobilier avant la fin de l’année et bénéficiez d’une réduction d’impôt en 2019 ou d’un effet fiscal avantageux.
Précisons que pour le Pinel et le Girardin social, l’investissement doit produire ses effets avant la fin de l’année. C’est-à-dire que, dans l’hypothèse d’un Pinel, l’immeuble devra être achevé avant le 31 décembre 2018.
Si vous disposez de revenus fonciers, nous vous conseillons d’effectuer les gros travaux avant la fin de l’année.
- Pour employer un salarié à domicile
Un crédit d’impôt à hauteur de 50% de votre dépense vous sera accordé pour l’emploi d’un salarié à domicile. De nombreux services sont éligibles tels que la garde d’enfants, l’aide aux devoirs, le ménage, le bricolage, etc.
Enfin, si vous opérez des réductions ou crédits d’impôt en 2018, vous pouvez obtenir un acompte de 60% de leurs montants dès janvier 2019, puis le solde en septembre de la même année.
L’astuce spécifique à l’année blanche :
En souscrivant à des solutions de réductions d’impôt ou à des solutions de crédits d’impôt en 2018 (avant le 31/12), vous bénéficierez de l’acompte de 60 % de leurs montant en janvier 2020 et le solde en septembre. En prenant l’exemple d’une souscription Girardin Industriel à 17 % de rendement, cela permet de réaliser une opération à très haut rendement sur une très courte période.
Chez Centaure Investissements, nos conseillers sont des experts généralistes intervenant sur tous les domaines patrimoniaux :
- Immobilier
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La relation de confiance qui se tisse avec le client nécessite également des capacités relationnelles très développées. La pédagogie est également une compétence précieuse pour proposer un conseil pertinent, clair ne portant pas à confusion pour l’investisseur particulier.
Toutefois le conseiller n’est pas omniscient. Il ne se substitue pas aux autres experts (notaires, avocats, experts-comptables ou sociétés de gestion). En réalité, il va coordonner les conseils et l’action, occasionnellement, lorsque l’intervention d’un spécialiste est nécessaire pour son client, à l’image d’un chef d’orchestre patrimonial. Par exemple, Centaure Investissements travaille en partenariat avec plusieurs cabinets d’avocats et d’expertises comptables pour accompagner au mieux ses clients en co-construction de la stratégie patrimoniale.
En bref
- Le rôle du conseiller en gestion de patrimoine est d’être le chef d’orchestre de vos finances, et d’une façon générale, de votre patrimoine dans son ensemble, pour vous permettre de concrétiser vos projets et de régler des problématiques patrimoniales.
- Il vous conseille et met en œuvre des stratégies pour y parvenir.
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- Enfin, il s’adresse à tout un chacun. Nul besoin d’être fortuné pour prévoir sa future retraite, assurer sa maison, ou encore placer ses économies.