Le choc financier Covid-19

 

Cela fait maintenant plusieurs mois que le coronavirus met à mal les populations, les services de soins ou encore les gouvernements de tous les pays. Mais l’économie aussi paye un lourd tribu à cette pandémie. On parle déjà du choc financier Covid-19.

Dans un contexte où l’on assiste à une baisse probablement excessives des marchés boursiers et dans lequel les entreprises sont mises à rude épreuve, les analystes cherchent à comprendre ; cherchent à mettre un nom sur cet événement inédit qui aura des répercussions à long terme.

Alors, entre krach boursier, récession ou plans de relance, Centaure Investissements vous aide à y voir plus clair.

 

 

 
 
Il n’y a pas de comparaison entre 2008 le choc financier Covid-19
 
 
Voilà comment a débuté le choc financier Covid-19 : De -10%, on est rapidement passé à -20% pour atteindre les -40% sur la période allant du 19 février au 18 mars 2020. Il s’agit d’un phénomène inédit qui ne trouve aucun équivalent.
 
Même la crise de 2008, qui a vu exploser le système financier, ne peut tenir la comparaison. A ce titre, il faut d’ailleurs préciser que rien n’est comparable avec 2008 dans cette crise 2020. En effet, nous n’assistons pas aujourd’hui à une rupture du système financier comme en 2008. Une autre différence essentielle réside dans le fait que les gouvernements et les banques centrales ont (sur) réagit extrêmement rapidement et d’une amplitude sans précédent, face aux conséquences que pourrait engendrer ce stop économique.
 
Ce que nous observons n’est ni plus ni moins qu’une économie planétaire contrainte à l’arrêt quasi complet. Situation similaire à celle qui fut observée au lendemain des attaques du 11 septembre 2001. A la différence qu’aujourd’hui, ce phénomène se révèle bien plus long. Et c’est en cela qu’il s’agit d’un événement tout à fait exceptionnel.
 
Des entreprises ne se relèveront pas
 
On peut cependant regretter que les Etats, par crainte, n’aient pas fermé les bourses. Le problème étant que nombre d’entreprises et d’épargnants se trouvent maintenant soumis à la chute subite des cours qui est complètement irrationnelle et excessive. Il est vrai qu’une entreprise saine et normalement endettée valant 100 hier, ne peut pas valoir 50 aujourd’hui, simplement en raison de la baisse des marchés, elle même liée en grande partie aux ventes binaires des robots.
 
Il est certain que nombre d’entreprises dans des secteurs aussi divers que ceux du commerce, du loisir, de la restauration, du tourisme ou encore de l’événementiel risquent de ne pas s’en relever. Il en ira certainement de même de toutes ces startups qui ne se maintenaient que par une course à la levée de fonds. Les autres secteurs quant à eux subiront un coup rude certes, mais devraient pouvoir remonter la pente. Encore une fois, plus les entreprises sont saines, peu endettées, avec un business modèle cohérent, et mieux elles passeront cette crise.

 

 

 

Des mesures sans précédent pour endiguer le choc financier Covid-19

La crise de 2008 fut le théâtre des échecs des banques centrales, à s’entendre sur une politique efficace, à même de redresser l’économie. La Banque Fédérale Américaine porte même une part de responsabilité sur la faillite de Lehman Brothers. Mais aujourd’hui, il en va tout autrement ! A l’occasion de la crise actuelle liée au Covid-19, elles bénéficient en un temps record d’une latitude pleine et entière pour agir. En outre, aussi surprenant que cela puisse être, des questions aussi sensibles que le déficit budgétaire sont littéralement passées au second plan.

C’est donc un changement de paradigme extrêmement rapide et d’ampleur internationale, entrainant l’ouverture massive des crédits et de la dette publique. Restera maintenant à voir dans les temps à venir si ce mouvement général n’a pas été quelque peu précipité.

De plus, cela pose une véritable question : que vont devenir ces créances ? En effet, une fois que cet élan de solidarité générale sera retombé, parce qu’il y a fort à parier qu’il retombe, les acteurs concernés voudront certainement récupérer les sommes ayant permis de juguler la crise. Ou peut-être est-il permis d’imaginer que les banques centrales consentiraient un abandon de créances à l’échelle planétaire. Qui sait ? Imaginez que les dettes soient abandonnées pour un nouveau modèle mondial ! Bienheureux les endettés.

 

 

Demain, le rebond des indices boursiers ?

 

Depuis longtemps, c’est l’exagération qui a présidé lorsqu’il s’est agit de prévoir les évolutions des cours. Ces derniers temps, cette exagération était plutôt à la hausse, alimentée par l’idée que les banques centrales pourraient garantir une éventuelle baisse des marchés. Ce qui s’avère plutôt exact encore aujourd’hui avec l’injection massive de liquidités dans l’économie mondiale.

Ceci permettant de limiter la baisse.A présent, l’excessivité des marchés demeure dans une tendance à la baisse. Or, la « carte blanche » des banques centrales et des Etats ne devrait pas tarder à favoriser la rapide remontée des cours dés lors que l’épidémie montrera ses premiers signes de faiblesses.

Ainsi, espérer un retour à 6 000 points semble hypothétique, mais à 5 000 points, voire un peu plus n’est pas exclu.Toutefois, la volatilité étant importante actuellement, il est essentiel d’être prudent et patient avant d’être opportuniste. Les opportunités seront bel et bien présentes, comme lors de chaque crise, mais il faut attendre de constater l’ampleur des dégâts sanitaires et économiques aux États unis avant de se positionner. Concernant les OPCVM détenus dans les assurances vie ou les compte-titres, les Gérants ont déjà fait une partie du travail en « assainissant » les fonds avec des entreprises capables de traverser la crise et de rebondir dès que les marchés financiers reprendront des couleurs.

 

 

 

Et les fonds obligataires à échéances ?

 

Idem pour les fonds obligataires datés, dans lesquels les entreprises émettrices telles que Air France, par exemple, ont été sorti pour ne conserver que des entreprises saines, peu endettées, avec un business modèle cohérent, et surtout moins liées à la crise sanitaire, comme évoqué précédemment. Même si les valorisations ont chuté sévèrement, les taux de rendements internes restent identiques à l’objectif de départ. Ainsi, du fait de la qualité des entreprises émettrices d’obligation présentes dans les mieux gérés de ces fonds, le capital et les intérêts seront remboursés sans encombre, et le risque de liquidité n’est pas un sujet.

En résumé, qui dit excès baissier dit opportunité. Il conviendra de se positionner, petit à petit pour les plus prudents, mais il faudra être « dans le train » pour bénéficier des effets de rebond qui seront pour certains des rattrapages et permettront des effets de leviers importants. La bonne idée peut être de placer son argent sur des fonds très peu volatils de type crédits ou flexibles, voire SCI dès que nous en saurons plus sur le pic de la pandémie aux Étas Unis, pour ensuite arbitrer vers des opportunités plus dynamiques. Pour ceux qui sont déjà positionnés, une fois encore, sachez que les gérants ont fait le travail, et qu’il faut simplement être patient. néanmoins, cela n’exclu pas des arbitrages vers de nouvelles opportunités dès qu’il y aura un retour à meilleur marché.

 

Quid de l’investissement dans l’or ?

 

Le problème est que l’or a subi de plein fouet deux phénomènes :

  • Des ventes massives liées aux manques de liquidités en raison de la baisse des marchés.
  • La liquidation des actions dont les portefeuilles étaient notamment « assurés » par l’or également liquidée en corrélation à la vente massive des actions.

Le lingot est à 50 250 euros au 30 mars contre 33 123 euros au plus bas de septembre 2018. Il est donc encore tôt pour investir sur l’or, mais il sera peut être intéressant d’y revenir à court-moyen terme.

 

 

Comment profiter de la hausse des marchés quand on a peu d’épargne ?

 

Globalement, on sait que le Français laisse trop d’argent dormir sur les comptes bancaires à un taux d’intérêt proche de (ou égale à) 0% (environ 600 milliards). Et si l’inflation augmente suite à la crise que nous traversons, les choses ne vont pas s’arranger, car ces liquidités dévalueront.

En réalisant un point très simple consistant à soustraire, à la somme de l’argent qui dort sur votre ou vos comptes chèques, Livret A, LDD, PEL …, votre budget de dépenses mensuelles, vous pouvez obtenir deux résultats distincts.

L’un donne un chiffre négatif, ce qui signifie que vous êtes régulièrement à découvert et qu’il n’est pas envisageable pour vous, dans l’immédiat, de transformer de l’argent dormant en épargne. Auquel cas, nous vous conseillons de refaire un point détaillé de vos dépenses afin de trouver la raison et une solution à cette problématique, qui ne peut être que ponctuelle.

L’autre donne un nombre positif auquel cas, vous allez pouvoir épargner dès à présent,  dans un contrat d’assurance vie par exemple. Soit un contrat que vous possédez déjà, contrat individuel et non collectif, si possible en banque privée, qui neutralise la fiscalité en cas de rachats, en isolant les intérêts. Ou encore, un contrat qui propose des revenus à vie, même si il n’y a plus de capital dessus.

Si vous ne détenez pas ce type de contrat, contactez nous et demandez un RDV pour découvrir nos solutions et bénéficiez des conseils de nos experts.

Vous souhaitez obtenir plus d’informations sur la situation actuelle ? Vous vous demandez comment réagir fasse à l’évolution des marchés ? Alors n’hésitez pas à vous tourner vers Centaure Investissements afin de bénéficier de tout le conseil et de l’expertise dont vous aurez besoin afin d’élaborer une stratégie efficace.

 

Pour en savoir plus

Chez Centaure Investissements, nos conseillers sont des experts généralistes intervenant sur tous les domaines patrimoniaux :

La relation de confiance qui se tisse avec le client nécessite également des capacités relationnelles très développées. La pédagogie est également une compétence précieuse pour proposer un conseil pertinent, clair ne portant pas à confusion pour l’investisseur particulier.

Toutefois le conseiller n’est pas omniscient. Il ne se substitue pas aux autres experts (notaires, avocats, experts-comptables ou sociétés de gestion). En réalité, il va coordonner les conseils et l’action, occasionnellement, lorsque l’intervention d’un spécialiste est nécessaire pour son client, à l’image d’un chef d’orchestre patrimonial. Par exemple, Centaure Investissements travaille en partenariat avec plusieurs cabinets d’avocats et d’expertises comptables pour accompagner au mieux ses clients en co-construction de la stratégie patrimoniale.

Conseiller gestion patrimoine conseiller financier expliquant le rôle du conseiller en gestion de patrimoine

 

 

En bref

  • Le rôle du conseiller en gestion de patrimoine est d’être le chef d’orchestre de vos finances, et d’une façon générale, de votre patrimoine dans son ensemble, pour vous permettre de concrétiser vos projets et de régler des problématiques patrimoniales.
  • Il vous conseille et met en œuvre des stratégies pour y parvenir.
  • Son indépendance vous garantit un conseil impartial, personnalisé et orienté vers votre réussite, sans conflit d’intérêt quant aux solutions proposées.
  • Pour mieux vous conseiller, il va s’entourer d’autres experts qui vont vous apporter leurs connaissances et ainsi vous donner toutes les clés pour faire fructifier votre patrimoine.
  • Enfin, il s’adresse à tout un chacun. Nul besoin d’être fortuné pour prévoir sa future retraite, assurer sa maison, ou encore placer ses économies.

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