Placement préféré des Français, mis en avant pour sa sécurité et sa rentabilité, l’assurance-vie bénéficie d’une place de choix dans leur stratégie patrimoniale. Malgré tout, de récentes enquêtes viennent semer le trouble : la qualité de beaucoup de contrats d’assurance-vie resterait à désirer au regard de la qualité intrinsèque du contrat, de celle de l’assureur, des options proposées, des frais, des rendements qu’ils promettent ou encore des supports disponibles. Faisons le point.

 

 

La popularité d’un contrat d’assurance-vie ne préjuge en rien de sa performance… bien au contraire

A l’heure actuelle, le marché de l’assurance-vie semble largement dominé par les acteurs bancaires tant sur le plan des encours qu’au niveau de la collecte. Seul souci, les experts du secteur établissent que les contrats les plus largement distribués ne méritent pas leur leadership au classement général malgré le volume des encours et l’augmentation de la collecte d’une année sur l’autre.

 

La réalité derrière les encours bancaires

Contrats obsolètes, et presque systématiquement collectif (un contrat d’assurance-vie collectif peut voir modifier ses conditions générales sans solliciter les souscripteurs contrairement au contrat individuel), faiblesse des rendements, lourdeur des frais, souvent proposé en gestion sous mandat, sans oublier la rigidité et le passéisme de certains contrats. Ces définitions comptent parmi les critiques qu’adresse la presse spécialisée à l’assurance-vie dite « standard » distribuée par les banques, voire les compagnies d’assurance. Pourtant, la Fédération Française de l’Assurance relève que les assurances-vie bancaires et les contrats grand public représentent 50% des encours de l’assurance-vie en France. Cette distorsion s’explique essentiellement par les moyens humains et marketing importants dont disposent les acteurs bancaires. De plus, on assiste à une concurrence exacerbée entre les grands groupes du secteur qui se livrent une bataille acharnée pour atteindre la place du plus gros détenteur d’encours. Car les encours détenus dans le cadre de l’assurance vie rapportent gros. Tant en terme de rétrocessions qu’en terme d’informations sur les clients. Pourtant, selon un classement du site Mieux Vivre Votre Argent, les contrats distribués par ces organismes ne semblent pas mériter leur popularité si l’on s’attache uniquement à ce qu’elles offrent.

 

 

Mieux Vivre Votre Argent a analysé 136 contrats de plus de 4 ans et non fermés à la souscription

Quel constat tirer de ce classement ? Le meilleur contrat d’assurance vie distribué par une banque se classe … 73 ième sur 136. C’est le contrat Ebène de la Société Générale, dont l’assureur est SOGECAP. Nous retrouvons ensuite deux contrats distribués par BNP PARIBAS aux 97 ième et 98 ième places. Ce sont les contrats BNP PARIBAS MULTIPLACEMENTS 2 et BNP PARIBAS MULTIPLACEMENTS PRIVILEGE dont l’assureur commun est CARDIF ASSURANCE VIE. Seulement 3 contrats dans le top 100 … sur 136 contrats. Mais où sont donc les autres vous demandez-vous ? Ils sont bien après, en fin de classement. Pour les plus connus, nous retrouvons le contrat LCL GULLIVER à la 113 ième place (assureur Prédica), SEQUOIA (SOCIETE GENERALE, assureur SOGECAP) à la 116 ième place, CAP DECOUVERTE (CREDIT AGRICOLE assureur PREDICA) à la 129 ième place, HORIZEO (BANQUE POPULAIRE, assureur BPCE vie) à la 131 ième place, ou encore, VIVACCIO (LA BANQUE POSTALE, assureur CNP ASSURANCES) à la 136 ième et dernière place. Le socle commun à tous ces contrats réside dans les assureurs, bien moins nombreux que les distributeurs, mais néanmoins biens connus du grand public.

Pour illustrer d’avantage ce classement, à titre d’exemple, l’assurance-vie « Nuances 3D » distribuées par la Caisse d’épargne, affiche plus de 10 milliards d’encours. Elle se place ainsi dans le peloton de tête des encours colossaux détenus par les acteurs bancaires aux côtés de l’assurance-vie « Floriane » proposée par le Crédit Agricole et le produit « Sequoia » de la Société générale.

Pourtant, en 2017, « Nuances 3D », 3ième contrat du marché :

  • N’offre qu’un rendement de 1,25% sur le fonds euros net de frais de gestion et hors prélèvements sociaux et fiscaux.
  • Présente des frais de versement à hauteur de 5%
  • Propose seulement 16 unités de compte
  • Aujourd’hui fermée à la souscription. Ce qui fait de ce contrat individuel, un contrat délaissé par les assureurs en raison de la baisse des rendements, de l’absence de nouveaux supports et d’amélioration technique.

On peut aussi distinguer le produit « Millevie Essentielle » que propose la Caisse d’épargne depuis 2016 :

  • Accessible à partir de 500 euros
  • 3,5% maximum de frais d’entrée
  • Seulement 11 unités de compte
  • Un rendement de 1,20% en 2017 sur le fonds euros, net de frais de gestion et hors prélèvements sociaux et fiscaux.

Un dernier pour la route ? Alors intéressons-nous au produit « Floriane 2 » du Crédit Agricole :

  • 4% maximum de frais d’entrée
  • 45 unités de compte
  • Un rendement de 1,65% en 2017 sur le fonds euros, net de frais de gestion et hors prélèvements sociaux et fiscaux.

 

 

Les 3 défauts capitaux : lourdeur des frais, pauvreté des rendements, étroitesse de la gamme

Commençons par la question des frais d’entrée si vous le voulez bien. Fréquemment, principalement lors de gros versements, votre banquier pourra consentir une réduction de 1 ou 2 points sur ces frais. Malgré tout, vous resterez toujours redevable d’une part de frais incompressible relative à sa rémunération. Il est alors permis de s’interroger. Pourquoi pas payer des frais, mais pour quelle qualité de contrat, quel suivi du conseiller bancaire, et pour quelle pérennité de relation ? Payer 3 % de frais à la souscription d’un contrat collectif, composé de 80 % de fonds en euros au rendement plus faible que le taux d’inflation, sans être certain que le conseiller connaisse vraiment les unités de compte proposées dans les 20% restants paraît cher payé.

Saviez-vous qu’en 2017, les 100 contrats d’assurance-vie qui ont le plus collecté ont coûté aux épargnants français la modique somme de 2,3 milliards d’euros en frais de versements. Avec un taux de frais d’environ 3,5% par contrat, ces best-sellers constituent 50% de la collecte de 131,5 milliards d’euros versée. On continue ? 3,43% représente le taux de frais afférent aux 38 contrats de réseaux bancaires présents dans la tête de classement. Soit un surcoût de 10 points par rapport à la moyenne.

Bon, ne soyons pas si durs. Après tout, il doit s’agir du prix de la qualité, de la performance. Alors, croyez-le ou pas, il n’en est rien. En 2017, le rendement moyen de ces contrats se montait à 1,52%. Ce qui s’avère inférieur au taux de frais qui grimpe quant à lui à 1,72% en moyenne sur les 100 premiers contrats (Meilleurtaux.com).

Dés lors, la vraie question à se poser est de comprendre pourquoi les contrats les moins rentables sont principalement distribués par les réseaux bancaires ?

 

Vous recherchez les meilleurs contrats d’assurance-vie ? Commencez par rechercher les meilleurs assureurs !

Souvent les palmarès de contrats d’assurance-vie ventilent ces contrats en fonction des profils. Il est donc possible de trouver des contrats monosupport, multisupports prudents, multisupports grand public, etc.

Quoiqu’il en soit, un bon contrat d’assurance-vie doit épouser chaque profil d’épargnant. D’autant plus à une époque où ces profils peuvent connaitre des évolutions fréquentes. Cette adéquation du contrat d’assurance-vie au profil de l’épargnant, maintenant obligatoire, évite la multiplication inutile des contrats et donc une gestion trop lourde qui se révèle inutile.

Les critères d’un bon contrat d’assurance-vie

Attardez-vous sur les performances du fonds euros. Il s’agit d’un critère bon indicateur. La qualité des autres supports disponibles doit aussi être examinée surtout à l’heure où les fonds en euros ne permettent plus de rapporter un rendement net d’inflation et de fiscalité positif. Bien évidemment, le montant des frais constitue aussi un des critères important en fonction de la qualité du contrat.

Plus largement, un bon contrat d’assurance-vie doit remplir les critères suivants :

  • Être un contrat individuel
  • Frais de sortie : 0 euro
  • Frais de gestion max : 0.1%
  • Frais d’arbitrage : 0 euro
  • Accessible à partir de 1500 euros
  • Une ou plusieurs alternatives au fonds euros
  • Au moins 30 OPCVM** disponibles, dont plusieurs bénéficiant d’au moins 3 étoiles ou plus sur le comparateur de fonds Morningstar
  • Des fonds immobilier, SCI, etc. …
  • Option de gestion : Rachats uniquement en capital, revenus garantis à vie, est. …
  • Gestion en ligne (Arbitrage, versements, retraits)
  • Conseiller accessible par téléphone, mail, SMS, Skype, Facebook, …
  • Et important, ne pas être soumis à l’aliénation du capital en cas de rachat sous forme de rente

 

 

Conserver ou abandonner son contrat d’assurance-vie : savoir choisir le bon moment

Reprenons les fondamentaux. Pour quelle raison l’assurance-vie représente à l’heure actuelle une des meilleures niches fiscales ? Réponse : une fiscalité douce sur les rachats au bout de 8 ans. Alors, forcément, passé cette échéance il devient plus délicat d’abandonner son contrat. Mais rassurez-vous, nous vous donnons les critères qui vous permettront de choisir le bon moment pour prendre la bonne décision.

Si la performance de votre contrat s’avère trop faible, vous n’aurez aucun intérêt à le conserver dans la mesure où l’avantage fiscal sur les rachats ne sera pas suffisant.

Plus globalement, si le rendement de votre contrat ne dépasse pas les 1,8% nets de frais de gestion et les 1,49% après les prélèvements sociaux de 17,2%, envisagez un changement. Avec une inflation à 2 %, vous perdez de l’argent.

Définissez votre horizon de placement

Vous souhaitez faire fructifier un capital à long terme ? Vous savez que ce capital ne vous sera probablement pas utile à court terme ? Dans de telles perspectives, la conservation d’un contrat de plus de 8 ans peut apparaitre superflue. Pourquoi ? Tout simplement parce que vous recherchez un contrat fiscalement avantageux dans 8 ans et pas nécessairement immédiatement.

Dans l’immédiat vous êtes en quête de performance. Or dans 8 ans, votre avantage fiscal sera le même et la performance de votre contrat n’aura pas évolué. Dans ce cas, il peut s’avérer pertinent de faire des rachats sur votre contrat pour les placer sur un nouveau contrat plus intéressant. Cependant, veillez tout de même à ne pas payer d’impôt sur le revenu.

Prendre en compte l’âge du souscripteur pour alléger les droits de succession

Les primes versées avant les 70 ans du souscripteur dans ses contrats d’assurance-vie seront transmises au moment de son décès dans la limite de 152 500 euros, à chaque bénéficiaire désigné au contrat, sans droit de succession. Au-delà des ce montant, 20 % seront retenus sur les sommes transmisses comprises entre 152 500 € et 700 000 €, puis 31,25 % sur la part excédant 700 000 €. Cela, toujours par bénéficiaire (Conjoint, enfant, petits enfants, amis, associations, etc. …). Cette disposition représente un avantage fiscal non négligeable. Cependant, avant la barre fatidique des 70 ans, rien ne vous empêche de transférer 152 500 euros d’un ancien contrat vers un nouveau. De la sorte, vous conservez votre avantage successoral. Il est donc primordial de répartir correctement les pourcentages octroyés à chaque bénéficiaire pour ne pas pénaliser un enfant par exemple. Imaginons un père de famille qui dispose de 305 000 € sur son contrat, et son épouse dispose également de la même somme. Au décès du père, sont désignés bénéficiaires au contrat l’épouse et les deux enfants par parts égales. Les enfants se verraient donc attribuer 101 666 € chacun au décès de leur père, à l’instar de la mère qui, n’ayant pas 70 ans, verserait ces 101 666 € sur son contrat, qui atteindrai dans ce cas 401 666 €. Au décès de la mère, les enfants se verraient transmettre en conséquence 401 666 € au total dont 96 666 € seraient taxés à 20 % (48 333 € par enfant).

Au-delà des 70 ans, fini les 152 500 euros. Par contre, vous bénéficierez d’un abattement de 30 500 euros sur les versements (gains exonérés) pour l’ensemble des bénéficiaires. Alors, pourquoi ne pas verser 30 500 euros sur un nouveau contrat d’assurance-vie ? A fortiori si vous disposez déjà de contrats ayant dépassé le fameux plafond de 152 500 euros avec les intérêts et les plus-values, le retrait de 30 500 euros sur ces contrats pour les placer dans un nouveau contrat représente une solution tout à fait pertinente. Cette stratégie est une bonne raison de choisir un nouveau contrat afin de ne pas mélanger les anciens abattements et les nouveaux.

Plus ou moins de 70 ans ? Vous avez dépassé les abattements sur les successions (152 500 euros et 30 500 euros) ? Dans cette hypothèse, inutile de conserver les sommes supérieures aux abattements dans de vieux contrats d’assurance-vie. Allons plus loin. La performance de vos vieux contrats laisse à désirer et vous n’avez pas prévu de réaliser des retraits dans les 8 années qui viennent ? Alors ouvrez un nouveau contrat. Voire, pourquoi pas, un contrat de capitalisation.

Pourquoi multiplier les contrats d’assurance vie?

Plusieurs raisons peuvent inciter à opter pour cette stratégie : bénéficiez des forces et atouts des divers contrats d’assurance-vie que propose le marché ; favoriser la diversification et la fiscalité ; organiser ses placements en fonction de ses objectifs.

Un contrat, un objectif

Personne n’est parfait. Il en va de même pour les contrats d’assurance-vie. En revanche, à l’instar des vertus du management d’équipes, il peut se révéler intéressant de profiter des qualités propres de chacun des contrats présents sur le marché.

L’assurance-vie peut s’intégrer dans divers projets plus ou moins prévisibles et à des horizons variés. Il peut s’agir, par exemple, d’un achat immobilier, du financement d’études ou de la retraite, d’une succession… Ouvrir un contrat ad hoc vous permettra d’ajuster la composition du contrat à l’horizon d’investissement choisi.

La détention d’une pluralité de contrats constitue une stratégie d’optimisation de placements efficace. De cette manière, pourquoi ne pas « loger la part sécurisée de votre épargne sur un contrat peu dynamique ». La part dynamique sera quant à elle investie en unités de compte sur un autre contrat.

Vous visez un rendement solide et à long terme. Dans ce cas investissez dans un fonds immobilier. En effet, certains contrats permettent l’intégration d’immobilier dans votre assurance-vie.

Répartir la fiscalité

Seul un retrait sur votre contrat déclenche la fiscalité sur les gains de votre assurance-vie. Elle repose sur deux éléments :

  • Le montant des gains issus du contrat
  • L’ancienneté du contrat

Par exemple, si vous ouvrez un nouveau contrat, la part de gains accumulés sur le contrat les premières années sera très faible (moins de 10 % sauf si vous bénéficiez d’une performance exceptionnelle). Dès lors, lorsque vous faites un retrait, seul 10 % (ou moins) de ce retrait sera imposé, à la flat tax de 30 %. Soit un impôt de 3 % (ou moins). (source : MonFinancier)

Plus votre contrat sera ancien, plus l’accumulation des gains sera importante. Cependant, au 8èmeanniversaire de votre contrat des avantages fiscaux vous sont octroyés. Il s’agira d’un abattement de 4 600 euros sur les gains inclus dans les rachats de l’année. Le montant de cet abattement passe à 9 200 euros pour un couple. En outre, pour les versements antérieurs au 27 septembre 2017 ainsi que pour les gains sur les encours jusqu’à 150 000 euros pour une personne seule et 300 000 euros pour un couple, le taux est de 7,5% après abattement. Cependant, il faut compter avec les prélèvements sociaux de 17,2% qui eux, sont sans abattement.

En conclusion, une bonne stratégie semble d’avoir deux contrats. De cette manière, vous choisirez celui sur lequel vous réaliserez un retrait et celui sur lequel vous jouirez d’une fiscalité plus douce. L’idéal étant d’avoir un contrat sur lequel on peut dissocier le capital des intérêts durant les premières années de sorte à neutraliser la fiscalité des rachats.

 

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Depuis l’instauration de la flat tax, on assiste à une complexification de la fiscalité en matière d’assurance-vie. En effet, cette dernière varie en fonction de la date des versements voire de leur montant :

  • Application de l’ancienne fiscalité pour les gains sur les versements effectués avant le 27 septembre 2017. Soit un IR ou un taux de 35 %, 15 %, 7,5 % selon l’âge du contrat. A quoi il faut ajouter les prélèvements sociaux.
  • Application de l’ancienne fiscalité pour les gains sur les versements postérieurs au 27 septembre 2017, sous réserve que l’assuré ne dépasse pas 150 000 euros (300 000 euros pour un couple) d’encours nets de produits tous contrats confondus.
  • Application de la nouvelle fiscalité pour les gains postérieurs au 27 septembre 2017, soit une flat tax de 30% sur la part de versements supérieure à 150 000 euros d’encours nets (300 000 euros pour un couple). Cette fiscalité se révèle plus intéressante pour les contrats de moins de 8 ans.

C’est pourquoi, il devient plus que judicieux de loger les nouveaux versements dans un nouveau contrat d’assurance-vie. Cette solution présente en effet plusieurs avantages :

  • Connaître la répartition des gains soumis à la flat tax sans devoir calculer de prorata.
  • Optimiser sa fiscalité en déterminant le contrat sur lequel les retraits seront faits. Surtout si l’assuré détient un contrat de plus de 8 ans et un nouveau contrat pour les nouvelles primes.

 

Préparer sa succession, bénéficier des abattements et adapter les risques

Peut-être vous demandez-vous en quoi l’assurance-vie constitue un outil idéal pour préparer sa succession. Alors sachez que l’ouverture d’une assurance-vie pour chaque bénéficiaire permet de modeler ledit contrat selon leurs besoins en fonction de l’âge et du rapport au risque. De la sorte, vous pouvez, par exemple, isoler un bénéficiaire tout en vous assurant de la rapidité de traitement de votre dossier. Ce qui s’avère pertinent notamment en cas de mésentente entre héritiers.

Prenons un exemple. Vous souscrivez un contrat d’assurance-vie avec votre conjoint comme bénéficiaire. Vous en souscrivez un second avec vos enfants, puis un troisième avec une tierce personne. Allez, soyons fous, vous choisissez d’en souscrire un quatrième dans lequel vous démembrez la clause bénéficiaire pour réduire les droits de succession. Ainsi vous donnerez la nue-propriété à vos enfants et l’usufruit à votre conjoint. De la sorte, vous faites d’une pierre deux coups : le conjoint bénéficie d’une protection ; les droits de succession de vos enfants sont réduits. Au décès du conjoint, ces derniers se voient attribuer le capital sur la succession sans prise en compte des abattements et droits de succession.

Un autre conseil ? Ne négligez pas l’ouverture d’un nouveau contrat après 70 ans car vous pouvez cumuler les avantages des versements effectués avant 70 ans avec ceux effectués après 70 ans. C’est pourquoi les investisseurs particuliers devraient s’empresser de faire le plein d’assurance-vie avant leurs 70 ans. En procédant ainsi, ils profitent pleinement de l’abattement des 152 500 euros par bénéficiaire sur les droits de succession. En effet, au-delà, les sommes sont taxées au taux de 20%.

Cette stratégie s’avère d’autant plus efficace que passé les 70 ans, s’applique l’abattement de 30 500 euros pour l’ensemble des bénéficiaires. D’autre part, ne sont soumises aux droits de succession, que les primes versées et les gains sont exonérés sans condition de montant. Voilà pourquoi l’ouverture d’un nouveau contrat après 70 ans se présente comme une solution plus qu’intéressante.

Et pour finir, sachez qu’il vous est possible de limiter les risques liés à l’éventuel défaut d’un assureur. Comment ? Le Fonds de garantie des assurances de personnes garantit les sommes placées auprès d’un assureur jusqu’à un plafond de 70 000 euros. Dés lors, ventiler ses contrats entre plusieurs établissements vous permet de multiplier d’autant le nombre de fois où vous bénéficierez de cette garantie à condition que les contrats ne soit pas assurés par le même assureur..

 

Pour en savoir plus

Chez Centaure Investissements, nos conseillers sont des experts généralistes intervenant sur tous les domaines patrimoniaux :

La relation de confiance qui se tisse avec le client nécessite également des capacités relationnelles très développées. La pédagogie est également une compétence précieuse pour proposer un conseil pertinent, clair ne portant pas à confusion pour l’investisseur particulier.

Toutefois le conseiller n’est pas omniscient. Il ne se substitue pas aux autres experts (notaires, avocats, experts-comptables ou sociétés de gestion). En réalité, il va coordonner les conseils et l’action, occasionnellement, lorsque l’intervention d’un spécialiste est nécessaire pour son client, à l’image d’un chef d’orchestre patrimonial. Par exemple, Centaure Investissements travaille en partenariat avec plusieurs cabinets d’avocats et d’expertises comptables pour accompagner au mieux ses clients en co-construction de la stratégie patrimoniale.

Conseiller gestion patrimoine conseiller financier expliquant le rôle du conseiller en gestion de patrimoine

 

En bref

  • Le rôle du conseiller en gestion de patrimoine est d’être le chef d’orchestre de vos finances, et d’une façon générale, de votre patrimoine dans son ensemble, pour vous permettre de concrétiser vos projets et de régler des problématiques patrimoniales.
  • Il vous conseille et met en œuvre des stratégies pour y parvenir.
  • Son indépendance vous garantit un conseil impartial, personnalisé et orienté vers votre réussite, sans conflit d’intérêt quant aux solutions proposées.
  • Pour mieux vous conseiller, il va s’entourer d’autres experts qui vont vous apporter leurs connaissances et ainsi vous donner toutes les clés pour faire fructifier votre patrimoine.
  • Enfin, il s’adresse à tout un chacun. Nul besoin d’être fortuné pour prévoir sa future retraite, assurer sa maison, ou encore placer ses économies.

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