Les Français ont peur pour leur épargne : L’ombre d’une contribution forcée menace.
L’inquiétude monte chez les épargnants français. En dépit du maintien de la note AA- par Standard and Poor’s, la perspective n’en demeure pas moins négative. Cette situation est accentuée par l’explosion des dépenses militaires, notamment en raison du désengagement envisagé des États-Unis du théâtre européen. La nouvelle souplesse de l’Union européenne en matière d’endettement lié aux dépenses militaires offre certes une marge de manœuvre, mais celle-ci contribue à creuser encore davantage le déficit public.
Ce déficit, que certains considèrent comme de l’argent magique, est maintenu sous perfusion par l’épargne des Français. Livret A, LDDS, LEP, et surtout, les fonds euros de l’assurance-vie, représentent une manne financière considérable : 603,9 milliards d’euros pour le Livret A et le LDDS, 82,3 milliards pour le LEP, et un montant colossale de 1.985 milliards d’euros pour l’assurance-vie. Face à cet énorme bas de laine, la tentation d’y puiser devient une hypothèse non négligeable.

Inquiétude croissante pour l’épargne
Vers un fléchage de l’épargne vers la défense ?
Dans ce contexte, le gouvernement explore de nouvelles pistes pour financer l’effort de défense, sans augmenter directement les impôts. L’idée d’un « livret défense », permettant d’orienter une partie de l’épargne vers l’industrie militaire, fait son chemin. Le précédent projet de création d’un tel produit en 2024 avait été rejeté par les députés, mais la question reste sur la table.
En parallèle, un réajustement du fléchage des fonds du Livret A et du LDDS est également évoqué. Aujourd’hui, près de 60 % des 400 milliards d’euros placés sur ces supports sont déjà destinés au logement social. Le reste finance des PME, la transition énergétique et l’économie sociale et solidaire. Rien n’empêche que certaines de ces PME financées soient liées à la défense.
Le principal défi d’une telle mesure réside dans son attractivité pour les épargnants. S’il s’agit d’émettre des obligations, celles-ci devront offrir un rendement intéressant pour attirer l’épargne. À défaut, un placement de ce type risquerait de ne pas trouver preneur.
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L’assurance-vie, une cible de choix
Une autre solution pour flécher l’épargne vers la défense pourrait passer par l’assurance-vie. Cela pourrait se concrétiser par la création d’unités de compte spécifiquement dédiées à l’industrie militaire, offrant des rendements potentiellement attractifs étant donné l’envol boursier des valeurs de défense.
Cependant, de telles initiatives pourraient se heurter à des obstacles éthiques. Les comités déontologiques encadrant les investissements de nombreux fonds imposent des restrictions sur le financement de l’industrie de l’armement. Par ailleurs, la loi Sapin II de 2016 permet au Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) de suspendre temporairement les rachats en cas de crise. Si les tensions géopolitiques s’accentuent et que les taux longs flambent, il n’est pas exclu que cette disposition soit activée pour éviter une décollecte massive.
Assurance-vie au Luxembourg : une protection contre l’immixtion de l’État
Face à ces incertitudes, de plus en plus d’épargnants envisagent l’assurance-vie luxembourgeoise comme une alternative sûre. Ce type de solution présente plusieurs avantages majeurs :
- Une protection juridique renforcée : Contrairement à la France, le Luxembourg impose aux assureurs de détenir les actifs des clients sur des comptes séparés. En cas de faillite de l’assureur, les épargnants sont prioritaires sur tout autre créancier.
- Aucune application de la loi Sapin II : Contrairement aux contrats français, l’assurance-vie luxembourgeoise ne peut pas être bloquée par une décision du HCSF en cas de crise.
- Une diversification accrue : Accès à une plus large gamme d’actifs, y compris des devises étrangères et des fonds spécifiques non disponibles en France.
Une épargne sous pression : quelles stratégies adopter ?
Alors que l’État explore diverses pistes pour orienter l’épargne des Français, il devient essentiel pour les investisseurs d’adopter une stratégie de diversification et de protection. Plusieurs actions peuvent être envisagées :
- Optimiser son assurance-vie : Réévaluer son allocation d’actifs et privilégier des supports plus diversifiés.
- Envisager un contrat luxembourgeois : Pour échapper aux risques de blocage et accéder à des garanties renforcées.
- Diversifier ses actifs : Intégrer des placements comme l’or physique ou les devises étrangères, qui peuvent offrir une résilience face aux crises.
La question du fléchage de l’épargne vers l’industrie de la défense est désormais une réalité, et les Français doivent s’interroger sur les moyens de préserver leur capital. Si l’Etat ne peut saisir directement les fonds des épargnants, des mécanismes indirects existent déjà. L’assurance-vie luxembourgeoise représente donc une alternative intéressante pour ceux qui souhaitent protéger leur patrimoine des aléas économiques et politiques.
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Communication non contractuelle
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. En conséquence, l’objectif de performance n’est pas garanti. L’assureur s’engage sur le nombre d’unités de compte et non sur leur valeur qu’il ne garantit pas. Elles s’entendent hors fiscalité et frais de gestion annuels des contrats de capitalisation concernés.
En investissant sur des supports en unités de compte vous profitez du potentiel de performances des marchés financiers, mais vous prenez un risque de perte en capital. En effet, l’assureur s’engage sur le nombre d’unités de compte, mais ne garantit pas leur valeur. Celle-ci est soumise à des fluctuations, à la hausse comme à la baisse, en fonction de l’évolution des marchés financiers.
Notez qu’un entretien auprès d’un conseiller est indispensable afin de vérifier que les solutions présentées sont en cohérence avec votre situation. Sachez que la souscription à cette solution prendra en compte les objectifs et le profil d’investisseur de l’épargnant. L’investissement portant sur des supports en unités de compte présente un risque de perte en capital.