Rendre son patrimoine liquide à l’approche de la retraite
Le diagnostic
Toute la presse est unanime sur ce sujet depuis de nombreuses années. L’immobilier est le placement préféré des Français. Ces derniers ont établi, avec le temps, un lien affectif avec leurs actifs immobiliers. On ne pourrait le leur reprocher, tant les dernières décennies ont été fécondes pour la pierre. Cependant, lorsqu’arrive la retraite, l’investissement va perdre de “sa superbe”. Notamment, eu égard aux contraintes de gestion. D’ores et déjà, la fiscalité des revenus fonciers devient de plus en plus pénalisante, voire confiscatoire pour l’immobilier nu. Il n’est donc pas certain que conserver ses biens immobiliers, dans le but de générer des compléments de revenus, soit la meilleure idée pour le jeune retraité. Il s’agit donc ici de faire un état des lieux de sa situation à l’aune de la fiscalité et de trouver des solutions pérennes pour optimiser son patrimoine. Ceci en arbitrant peu à peu son immobilier vers d’autres véhicules plus performants et plus liquides.
Centaure Investissements présente le premier épisode de notre saga sur les stratégies patrimoniales à envisager à l’orée de la retraite.
La gestion patrimoniale du futur retraité
La gestion patrimoniale du futur retraité : Les Français et leur épargne …
L’attrait pour l’épargne sans risque
Les Français épargnent 15% de leurs revenus globaux chaque année. C’est-à-dire, autant que leurs voisins d’outre-Rhin. Ils ont compris assez vite qu’avec les deux facteurs combinatoires que sont le prolongement de la durée de la vie et le déficit démographique structurel des sociétés occidentales, le système de retraite par répartition avait du plomb dans l’aile. A l’avenir, il ne faudrait plus compter uniquement sur ses cotisations, durant une vie de labeur, pour maintenir un niveau de vie suffisant. Pour assurer “leurs arrières”, les français ont donc privilégié d’une part l’épargne sans risque, comme les Livrets A et les assurances-vie en fonds euros. Pour information, l’encours actuel en assurance vie dépasse les 1 700 milliards d’euros, principalement investis en fonds euros garantis, pour l’instant …
La gestion patrimoniale du futur retraité
Nous ne faisons pas assez d’enfants
Pour « payer les retraites », il faut des actifs. C’est une réalité que beaucoup ignore. Une importante tranche de la population des actifs pense encore aujourd’hui cotiser pour elle-même et non pour les retraités, en terme de cotisations retraite. Par ailleurs, force est de constater que la population mondiale est vieillissante. Le monde post-covid n’en finit plus de bousculer nos certitudes. Ainsi, contre toute attente, aujourd’hui, c’est la chine communiste qui recommande à son peuple de refaire des enfants. Et à ce titre, le 31 mai 2021 est à marquer d’une pierre blanche. Le pays communiste le plus capitaliste du monde a décidé de supprimer la limite de deux enfants dans l’espoir de faire repartir une natalité en berne. Cette décision surprenante de prime abord, survient quelques jours après la publication des résultats du dernier recensement dont la sentence a été sans appel. En effet, nous assistons à une forte baisse du taux de natalité dans l’empire du milieu, alors que le pays est lui aussi très vieillissant.
Or, « En réponse au vieillissement de la population, les couples sont désormais fortement incités à avoir trois enfants », a annoncé gaillardement l’agence de presse officielle Chine nouvelle. Cette politique s’accompagnera vraissemblement de « mesures de soutien » aux familles, a ajouté l’agence de presse. A ce titre, le pays est d’ailleurs rompu aux plans quinquennaux qui ont fait la preuve de leur efficacité.
Le syndrome d’une planète vide
Les « boomers » ont grandi avec l’idée, et pour certains, la crainte d’une explosion de la population mondiale à 12 milliards, 13 ou encore 14 milliards. Mais depuis quelques années, les démographes revoient leurs copies à la baisse. Ils sont confrontés à un effondrement patent du taux de fécondité planétaire. Certains démographes évoquent même le repli de la population mondiale vers 2050, qui ne devrait plus dépasser les 10 milliards d’habitants (lire la Planète Vide de Darrell Bricker – Centaure Investissements propose une conférence sur la thématique du lien entre l’économie et les 3 fondamentaux du monde d’après (Démographie – Environnement – Nouvelles technologies).
La gestion patrimoniale du futur retraité
Le taux de fécondité en question
Le principe
Pour renouveler une population, il faut un taux supérieur à 2 enfants par femme. Ceci pour tenir compte du fait mathématique qu’il naît plus d’hommes que de femmes et en tenant compte du fait que certaines d’entre elles meurent entre leur naissance et l’âge auquel elles ont des enfants. Les experts de la démographie mondiale s’accordent donc sur une moyenne chiffrée tournant autour de 2,10 à 2,20 enfants par femme en âge d’avoir un enfant pour un renouvellement de la population à 1 pour 1.
Le constat
Aujourd’hui le taux de fécondité mondial est en chute libre. On avait l’habitude, avec un Japon qui n’en finit plus de vieillir, au taux de fécondité tournant à moins de 1,40. Le Pays des Samouraïs perd environ 500 000 habitants par an ! Et le constat est qu’aujourd’hui, c’est même l’Italie ou l’Espagne qui affichent des taux de fécondité inférieurs à nos amis nippons. Encore quelques efforts et les héritiers de Don Quichotte et de Garibaldi rejoindront le pays recordman en la matière. And the winner is … la Corée du Sud, qui a le taux de fécondité le plus bas du monde avec une baisse à 0,82 en fin d’année 2020.
Et la France vous demandez-vous ? Notre beau pays n’est pas en reste. Car elle est passée en dessous de 2 après avoir longtemps lutté contre ce phénomène. Et nous notons le même phénomène aux États-Unis où le taux de fécondité n’est plus que de 1,64 contre 3,57 il y a 50 ans !
Force est de constater que nous nous acheminons vers une baisse globale de la population dans l’ensemble des pays développés, Chine inclue. Elle vieillit et suit ses prédécesseurs du monde développé en ne faisant plus d’enfant. Bonne nouvelle ? Peut être mais il y a un hic ! C’est la déflation.
Le risque de déflation
Si la population baisse comme on le voit de manière notable dans le monde entier, la croissance baisse et la déflation s’installe. D’où la crainte du parti communiste Chinois à plusieurs égards (baisse de la croissance, déflation, financement des retraites). Par ailleurs, s’il y a bien une chose de sûre en ce bas monde, c’est que faire des enfants ne se décrète pas. En conséquence, certains pays choisissent d’avoir recours à l’immigration comme la France et les pays de l’ouest occidental en général. Mais l’opinion publique est de plus en plus mitigée sur le sujet. Même les pays émergents, malgré des taux de fécondité encore élevés, fléchissent eux aussi dans leur entrain à se reproduire. Le taux de fécondité est encore de 6,8 au Niger. Ce chiffre à de quoi faire rêver les hiérarques de Pékin, mais nous notons qu’il était de 7,2 il y a 3 ans.
Les raisons de ce désamour
Le constat est simple. Dans le monde entier, un meilleur niveau d’éducation, une contraception accessible, une progression du travail féminin, un recul de l’âge du mariage conjugués à des crises économiques successives sont autant d’éléments qui font que l’humanité se désintéresse peu à peu de la procréation (assistée ou non). Mais peut être, est-ce une bonne nouvelle pour notre belle planète bleue après tout !
La gestion patrimoniale du futur retraité
La gestion patrimoniale du futur retraité : Les Français et leur épargne … Une approche encore timide vers les placements financiers plus risqués
Revenons à notre sujet retraite. Toutefois, comme vous l’aurez compris, la démographie compte dans le paysage complexe de la retraite. Cet attrait pour les placements sécurisés évoqué précédemment, couplés à une fiscalité favorable, n’ont pas facilité l’émergence des placements en actions, volatils par nature, risqués et soumis aux conjonctures économiques du moment.
Chez Centaure Investissements, nous pensons qu’il faut savoir raison garder. Bien que les fonds euros perdent de leur superbe années après années avec des rendements dépassant rarement les 1% en 2021, la garantie offerte par ces fonds reste sans équivalent. Cependant, il nous apparaît judicieux désormais de ventiler une partie de ses avoirs vers des alternatives aux fonds en euros.
… avec des yeux de chimère pour la pierre
Les Français veulent, dans leur grande majorité, être propriétaires de leur résidence principale. La plupart d’entre eux ont conscience des enjeux et acquièrent, dès leur entrée dans la vie active, leur première résidence principale. Ces dernières années, le mouvement s’est encore accentué de façon très nette. Une fois le premier crédit remboursé, nombre d’entre eux se sont retournés vers un achat immobilier locatif avec l’effet de levier du crédit. Ce qui leur a permis de rembourser une grande partie de leur emprunt avec les loyers perçus. Et se constituer au passage un joli patrimoine. Les Français ont donc investi massivement dans la pierre et ils n’ont pas été déçu. Le secteur, porté par des taux d’intérêts bas et un marché en pénurie structurelle, leur a permis de rafler la mise ces dernières années. Cette stratégie leur a offert la possibilité inédite de s’enrichir au fil des ans.
Cette réussite, via l’immobilier, engendré par le marché dynamique de ces dernières années, ne doit cependant pas occulter quelques défauts majeurs à l’orée de la retraite. En effet, un patrimoine, qu’il soit financier ou immobilier, doit sans cesse être repensé en fonction de son âge et de ses objectifs.
Dès lors, il est souvent opportun d’arbitrer son patrimoine immobilier vers d’autres solutions moins contraignantes et fiscalement plus intéressantes. C’est d’autant plus vrai lorsque viendra le temps de compléter ses revenus de manière efficiente à l’heure de la retraite. Ainsi, le rachat programmé via l’assurance vie (en remplacement des revenus fonciers) sera souvent une meilleure solution. En se séparant d’un actif, on diminuera son imposition de manière efficiente.
La gestion patrimoniale du futur retraité
Nous tenons donc le sujet de notre épisode 2 de notre saga consacrée à la gestion patrimoniale du futur retraité. Ne manquez pas la suite ! Et pour revoir le pilote de cette saga « Pourquoi faire un bilan retraite », rendez-vous ICI
Cet article est « l’épisode 1 » de notre saga à venir sur « la gestion patrimoniale du futur retraité ». Nous vous donnons rendez-vous prochainement pour le deuxième épisode qui traitera du sujet suivant : Le matraquage fiscal de l’immobilier. Pour ne pas manquer les prochains articles sur le sujet, pensez à vous abonner à la Centaure News (en bas de page) en cliquant ICI !
Chez Centaure Investissements, nos conseillers sont des experts généralistes intervenant sur tous les domaines patrimoniaux :
- Immobilier
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La relation de confiance qui se tisse avec le client nécessite également des capacités relationnelles très développées. La pédagogie est également une compétence précieuse pour proposer un conseil pertinent, clair ne portant pas à confusion pour l’investisseur particulier.
Toutefois le conseiller n’est pas omniscient. Il ne se substitue pas aux autres experts (notaires, avocats, experts-comptables ou sociétés de gestion). En réalité, il va coordonner les conseils et l’action, occasionnellement, lorsque l’intervention d’un spécialiste est nécessaire pour son client, à l’image d’un chef d’orchestre patrimonial. Par exemple, Centaure Investissements travaille en partenariat avec plusieurs cabinets d’avocats et d’expertises comptables pour accompagner au mieux ses clients en co-construction de la stratégie patrimoniale.
En bref
- Le rôle du conseiller en gestion de patrimoine est d’être le chef d’orchestre de vos finances, et d’une façon générale, de votre patrimoine dans son ensemble, pour vous permettre de concrétiser vos projets et de régler des problématiques patrimoniales.
- Il vous conseille et met en œuvre des stratégies pour y parvenir.
- Son indépendance vous garantit un conseil impartial, personnalisé et orienté vers votre réussite, sans conflit d’intérêt quant aux solutions proposées.
- Pour mieux vous conseiller, il va s’entourer d’autres experts qui vont vous apporter leurs connaissances et ainsi vous donner toutes les clés pour faire fructifier votre patrimoine.
- Enfin, il s’adresse à tout un chacun. Nul besoin d’être fortuné pour prévoir sa future retraite, assurer sa maison, ou encore placer ses économies.