Assurance-vie, PEA, Compte-titres : quelles allocations choisir pour vos placements ?
Alors que le Covid-19 occupe toujours le devant de la scène, les médias n’ont que les mots « récession », « faillite », « crise » ou encore « krach boursier » à la bouche.
Dans ce contexte, difficile pour les épargnants de savoir ce qu’ils doivent faire de leurs assurances-vie, de leurs PEA ou de leurs comptes-titres.
Aujourd’hui, Centaure Investissements vous apporte les éléments pour savoir quelle stratégie adopter pour vos placements ?
Que faut-il comprendre de la crise liée au Coronavirus ?
A l’heure actuelle, une chose semble à peu près certaine. Cette crise n’a rien à voir avec la crise des subprimes de 2008 qui a fait chanceler la finance internationale ou même celle de 1929.
Raison pour laquelle il serait plus qu’hasardeux d’oser la comparaison entre ces dernières et la crise conjoncturelle qui nous touche présentement. La crise actuelle est subite et violente. Et on sait que, historiquement, on en sortira bien plus vite qu’une crise systémique et durable comme celle de 2008. On sait également que les chiffres du chômage et des faillites seront affolant d’ici quelques semaines, ce qui est logique au regard des semaines passées. Le moteur de l’économie mondiale a été coupé. Le redémarrage se fera progressivement.
Il ne fait aucun doute que les conséquences de cette crise se feront sentir avec la plus grande rigueur sur tous les pans de l’économie. Après avoir éprouvé une panique probablement excessive, il est temps maintenant d’affronter la réalité de la situation et de réaliser un état des lieux des dégâts occasionnés.
Cependant, à l’inverse de 2008, banques centrales et gouvernements ont su faire consensus pour apporter des réponses rapides et d’envergure. Cela grâce à l’expérience tirée de la précédente crise. Plus de 7 500 milliards d’euros de liquidités ont été déversées dans l’économie pour faire face. C’est historique. Et ce n’est probablement pas fini. La baisse du PIB mondial devrait être de l’ordre de 8 500 milliards, ce qui pourrait être pratiquement totalement compensé par les banques centrales.
Le rôle des Etats dans le cadre de la Coronacrise
Les Etats vont également tout faire pour redonner de l’élan à l’économie et ainsi éviter un chômage structurel. Les plans de relance vont donc probablement se succéder dans les semaines à venir (tourisme, automobile, transport …)
Voilà pourquoi il ne faut accorder qu’un intérêt très limité aux statistiques catastrophistes qui présentent des chiffres effrayants quant aux taux de chômage et de croissance. En théorie, et sauf événement majeur, l’économie devrait donc commencer à redémarrer rapidement.
Reste à voir comment vont agir les Etats-Unis. Ainsi, les entreprises recommenceront doucement à produire. Mais la consommation, quant à elle risque de ne pas attendre que la production ait retrouvé ses niveaux normatifs. Cela pourrait prendre a minima 6 mois. Sans compter que l’on ignore toujours à quel moment les frontières lèveront leurs barrières.
Des plans de relance ambitieux … Qui va payer l’addition ?
Pour l’heure, la réponse est toute trouvée : les banques centrales auprès desquelles les Etats vont s’endetter et alimenter le déficit lié aux mesures de relance. Et cette dette devra un jour se voir soldée.
Pour y parvenir, les Etats pourront classiquement recourir à des hausses d’impôts. Mais une autre option pourrait être envisagée. En effet, après consensus entre les Etats, les banques centrales pourraient purement et simplement renoncer au remboursement de la dette née de cette crise spécifique.
De plus, puisque le Covid-19 n’épargne aucun pays, nous n’assisterons pas à une possible défiance des investisseurs à l’égard d’un Etat en particulier qui conduirait à la flambée de l’inflation du pays concerné ou à une explosion des taux d’intérêts qui le priverait de la possibilité de se financer.
Un risque d’activation de la loi Sapin 2 ?
Mais si l’on se dirigeait vers une annulation de la dette, quel pourrait être l’impact sur les fonds euros ? Il pourrait être nul dans la mesure où les fonds euros ne reposent que sur les dettes d’Etats et non sur les dettes détenues auprès des banques centrales. Encore faut -il que ce scénario soit le bon. Le risque de voir la loi Sapin 2 activée en France inquiète toujours et reste dans le champ des possibles, selon certains économistes comme Olivier Delamarche par exemple, qui ne voit pas les banque se relever de cette crise sans dommage, et reste persuadé que l’épargne liquide des Français se verra ponctionnée.
Toutefois, à ce jour, il est fort probable que le rendement des fonds euros soit en nette baisse cette année, et que cette exception française n’existe plus d’ici peu.
Par ailleurs, une éventuelle faillite des banques est probablement à exclure. Effectivement, il est probable qu’en cas de difficultés, ces dernières feraient l’objet d’une nationalisation ou d’une européanisation. D’ailleurs à l’heure actuelle, les banques ont déjà pour rôle essentiel de relayer les décisions prises par les banques centrales et les gouvernements.
Faut-il s’attendre à un mouvement hyper-inflationniste ?
Alors que la planche à billets tourne à plein régime, il serait légitime de craindre une explosion de l’inflation. Mais ce scénario reste peu envisageable. En effet, de manière générale, on observe plutôt une déflation structurelle qui s’est traduite notamment par l’apparition des taux négatifs.
Si la possibilité d’une légère hausse de l’inflation ne peut se voir exclue dans le temps, la déflation devrait reprendre sa place rapidement. Et cela sans compter, la guerre pétrolière qui fait rage, ni le cours des matières premières qui s’affaisse, ce qui n’aidera pas à inverser la tendance.
Pouvait-on voir venir ce krach ?
Certes, rien ne permettait d’anticiper l’entrée en scène tonitruante du Coronavirus. Cependant, cela fait un certain temps que l’on assistait à une phase d’exagération avec des valorisations excessives. Respecter les fondamentaux des entreprises est primordial dans ces périodes compliquées, pour bénéficier des rebonds ou autres rattrapages, le plus rapidement possible.
Voilà pourquoi, si vous souhaitez réduire le risque au maximum, il est essentiel de privilégier les alternatives aux fonds en euros. Malgré tout, vu l’ampleur de la baisse, il ne faut pas exclure d’accroitre la part de risque (10% à 30%) afin d’anticiper une éventuelle rechute qui arrivera certainement en conséquences des chiffres qui nous seront annoncés dans les mois à venir. Une solution peut consister à diversifier énormément les allocations en consacrant une part importante à ces alternatives aux fonds euros.
Ensuite, il faut continuer de permettre à l’argent de travailler dans le cadre d’assurances-vie techniques et souples, permettant de neutraliser la fiscalité en cas de rachats.
Acheter ou vendre, telle est la question ?
Pour l’heure, il convient de favoriser l’investissement sur les marchés développés puisque ce sont eux qui présentent les meilleurs fondamentaux et garanties de solidité et de redémarrage pour l’après crise. Pour ce qui est des « small caps », cette classe d’actifs permet d’envisager de rebondir fortement mais ponctuellement sur le long terme.
Les marchés émergents quant à eux, risquent d’assister à une chute des devises et des matières premières ou encore une progression de leurs taux d’intérêt.
Le pétrole quant à lui ne restera pas longtemps sous la barre des 30 dollars.
L’or, qui est cher actuellement, ne devra pas excéder 5% de vos actifs financiers. Malgré des baisses de rendement à prévoir, le private equity continue de présenter des bonnes perspectives.
Enfin, en ce qui concerne l’immobilier, on assistera surement à une baisse des rendements anticipés et certainement une baisse des prix. Ce qui tendra à rendre les SCPI encore moins liquides. Attention aux mauvaises surprises de ce côté là.
Vous recherchez des informations qualitatives pour prendre les bonnes décisions pour votre épargne ? Alors les experts de Centaure Investissements vous proposent de les rencontrer afin de faire le point sur votre situation et définir ensemble la stratégie la plus adaptée et performante.
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Toutefois le conseiller n’est pas omniscient. Il ne se substitue pas aux autres experts (notaires, avocats, experts-comptables ou sociétés de gestion). En réalité, il va coordonner les conseils et l’action, occasionnellement, lorsque l’intervention d’un spécialiste est nécessaire pour son client, à l’image d’un chef d’orchestre patrimonial. Par exemple, Centaure Investissements travaille en partenariat avec plusieurs cabinets d’avocats et d’expertises comptables pour accompagner au mieux ses clients en co-construction de la stratégie patrimoniale.
En bref
- Le rôle du conseiller en gestion de patrimoine est d’être le chef d’orchestre de vos finances, et d’une façon générale, de votre patrimoine dans son ensemble, pour vous permettre de concrétiser vos projets et de régler des problématiques patrimoniales.
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